Nathalie Lefèvre, journaliste chez Santé Port Royal est responsable d’antenne de Radio Médecine Douce. Radio Médecine Douce c’est un peu le « sou fétiche » de Saooti : la première webradio commerciale, lancée en décembre 2009. Gentiment, Nathalie a bien voulu se prêter au jeu d’une interview pour nous apporter son témoignage et dresser un bilan après deux ans d’existence de Radio Médecine Douce.

Vous êtes responsable d’antenne et un peu l’âme de Radio Médecine Douce. Pouvez-vous, pour commencer, nous présenter Radio Médecine Douce ?

Avec grand plaisir. Radio Médecine Douce est une radio qui a pour vocation de vous donner des informations sur la santé, mais attention, pas n’importe quelle santé : la santé Naturelle. Santé Port Royal est à la base un groupe de presse qui édite cinq magazines sur les médecines douces et les thérapies alternatives, l’idée était donc de créer une webradio, bien sûr en accord avec toutes ces revues là, mais de pouvoir faire de l’information un petit peu différemment. La santé est un sujet qui intéresse tout un chacun mais nous souhaitons donner une information différente de ce que l’on entend un peu partout et de rendre compte que parfois la médecine moderne n’a pas que du bon.

 

Pouvez-vous nous parler un peu plus précisément de vous, de votre rôle sur cette radio mais également de votre travail de journaliste en dehors de Radio Médecine Douce ?

Je suis en quelque sorte l’animatrice en chef de cette radio (sans vouloir être la chef d’ailleurs). Finalement c’est un peu en complémentarité avec mon travail de journaliste, sachant que j’écris pour Profession Thérapeute, un magazine professionnel qui s’adresse à tous les praticiens de médecines naturelles et thérapies alternatives, car j’organise des émissions sur la radio avec des gens que j’ai rencontrés et interviewés pour le magazine.

Je m’occupe aussi de la partie technique – il faut programmer des émissions régulièrement – mais également de communiquer autour de la radio. Au début la radio ne générait aucun auditeur, et il a fallu vraiment communiquer autour de ce terme de « Radio Médecine Douce » qui est devenu, sinon une marque, un vrai concept.

C’est une radio qui fonctionne aujourd’hui très très bien ; en deux ans d’existence, on a des retours qui sont formidables, on a un taux d’écoute qui ne cesse de croître et je suis ravie de voir que les gens s’intéressent toujours aux médecines naturelles mais d’une façon différente à travers une webradio.

Qui fait les programmes sur radio médecine douce ?

Au début, on est parti de zéro : on a dû trouver des gens à même d’animer : même s’il est nécessaire d’avoir une journaliste pour donner un ton, c’est vraiment les animateurs thérapeutes qui fournissent le fond : eux aussi sont l’âme de Radio Médecine Douce.
On a donc sélectionné toutes sortes de praticiens, des sophrologues, des praticiens d’hypnose, et on a aujourd’hui des émissions très variées : cela va de la naturopathie à comment faire ses cosmétiques chez soi toujours sur ces thèmes du bio et de la consommation naturelle.

 

Pourquoi Santé Port Royal, qui est un groupe de presse écrite à la base, s’est lancé dans cette aventure de la webradio ?

C’est toujours sympa d’avoir aussi un média un petit peu différent !

À la base, on est vraiment des journalistes de l’écrit, mais on s’est lancé dans l’aventure, on a découvert toute cette équipe de Saooti qui sont vraiment des gens très biens, et ce concept de webradio nous a séduits parce que c’est vrai que c’est une manière d’écouter ou de faire de la radio qui est différente, et qui est très ergonomique.

Santé Royal l’a aussi fait pour créer du renouveau et permettre aux journalistes de pouvoir travailler sur un support un peu différent : ça nous permet de ne pas toujours avoir la tête dans nos papiers, et de nous essayer à autre chose. Pour moi, en tout cas, c’est une vraie révélation de travailler en radio : je me suis révélée être plutôt une bonne animatrice radio, et je trouve que c’est très agréable parce que c’est vraiment un média qui repose sur la spontanéité contrairement à l’écrit où on passe beaucoup de temps sur les papiers et où vraiment la minuscule faute de syntaxe ne va pas fonctionner. C’est autre chose, on sent vraiment cette liberté de pouvoir parler sans avoir de censure. J’ai vraiment accroché avec ce concept de radio.

Quel bilan peut-on tirer après un peu plus de deux ans d’existence ?

En deux ans, on a créé une radio vraiment sérieuse et crédible avec une programmation d’émissions variées. Moi, j’ai vraiment eu le sentiment que c’était une radio comme celles que j’entends sur mon poste tous les matins, avec en plus une musique très agréable, vraiment en lien avec l’esprit de la radio. Les gens qui découvrent aujourd’hui cette radio se demandent d’ailleurs comment il est possible qu’ils ne l’aient pas découverte avant : c’est plutôt positif !

C’est une radio qui est accessible sur internet mais aussi via des applications mobiles (Android et IOS) on a donc beaucoup de nouveaux auditeurs qui arrivent grâce à ces applications. C’est vraiment génial de pouvoir écouter cette radio au travail ou quand on rentre chez soi. On a quand même souvent la tête coincée dans son ordinateur, on peut donc joindre l’utile à l’agréable et pouvoir en même temps trouver de l’information intéressante sur la santé, sur plein de sujets divers et variés, pour être heureux et atteindre un bien-être.

 

Quelles sont les perspectives d’évolutions, comment voyez-vous l’avenir proche et moins proche ?

Aujourd’hui, notre objectif c’est de communiquer autour de ce concept de radio médecine douce, et aussi de continuer à véhiculer notre message et à provoquer une prise de conscience chez les gens.

Il y a beaucoup d’intérêts financiers à ce que les gens soient malades finalement, ça rapporte énormément d’argent à l’état. Ce système qu’on appelle « système de santé » représente pour nous plutôt un « système de maladie » où l’on s’enrichit sur la vente de médicaments, d’anxiolytiques, d’antidépresseurs.

Vous avez en vous des capacités extraordinaires, l’humain est extrêmement bien fait, la force de l’esprit aussi est très importante et il est possible de sortir d’un état de mal-être par des moyens naturels qui ne vous rendent pas du tout dépendants de médicaments ou de médecins.

Y a-t-il des choses qui vous ont surprise ?

Beaucoup de choses m’ont surprise sur le fonctionnement de la radio, quand j’ai découvert qu’on pouvait faire des émissions en direct, faire intervenir des gens… je fais presque de la publicité, mais c’est vrai, je suis complètement honnête dans mes propos . J’ai été bluffée de voir qu’il y avait une vraie ergonomie, qu’à travers ce studio on pouvait faire beaucoup de choses. Je n’avais pas conscience avant que les webradios représentaient l’avenir des radios.

Au jour le jour, sinon, je rencontre des gens plutôt merveilleux, extrêmement intéressants et passionnés : pour faire ces métiers, il faut le vouloir au vu de la législation française. Ce sont des gens qui ont beaucoup de courage et de passion, et qui me poussent à continuer à faire de l’information sur eux pour les aider à toucher un grand public. À l’heure actuelle, on a un public qui est déjà féru de ces approches, notre objectif principal c’est que cette radio puisse être aussi écoutée par des gens qui n’ont aucune idée de ce qu’est la médecine naturelle.

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