En France métropolitaine et ultramarine, ainsi que dans la plupart des pays du monde, les zones blanches de couverture internet se réduisent. L’inégalité d’accès au web entre les villes primo-connectées et les territoires isolés ou éloignés tend à s’atténuer.

Pour autant, il reste du chemin à parcourir puisque 6,8 millions de personnes sont encore privées d’un accès internet en France, selon la dernière enquête UFC Que Choisir.

La campagne en a sous le pied

Lorsque la fracture numérique s’efface ou s’atténue considérablement, alors l’attrait d’une meilleure qualité de vie en dehors des mégapoles tout en ayant les mêmes avantages, ou presque, se fait évident. Et les Go supplémentaires sont donc les bienvenus pour attirer des entreprises créatrices d’emplois et relancer une économie dans ces territoires. De nombreuses actions ont vu le jour pour apporter aux régions isolées la fibre, la 4G (la 5G à partir de 2020), et assurer un vrai désenclavement numérique : un véritable travail de reconquête dans des zones trop longtemps délaissées.

 

Alors, vive la webradio !

Pour reconstituer un tissu social dans les territoires les plus isolés, la webradio s’avère donc capable de jouer un rôle crucial : notamment grâce à sa facilité d’implantation et à son modèle économique attractif. Bien sûr, des radios associatives hertziennes remplissent encore cette mission mais survivent dans un contexte financier souvent difficile avec des subventions en baisse continue. Les locales privées ont, quant à elles, un modèle économique plus favorable, mais plutôt au service d’un format musical avec quelques informations locales que d’une réelle proximité territoriale.

Grâce au développement d’internet, diverses expériences ont pu voir le jour, comme des formats généralistes de proximité favorisant les échanges multigénérationnels, avec des informations très locales et le développement d’une solidarité entre les habitants. « Cool direct » dans le sud-ouest de la France, « LexoRadio » à Lisieux en Normandie ou encore « Radio Didée » à Lormont en Gironde sont autant d’exemples emblématiques du potentiel rural de ce média numérique de proximité : la webradio permet d’accompagner les habitants dans leur quotidien dans des zones délaissées par les ondes. L’interactivité induite naturellement par ce genre de technologie contribue aussi à renforcer le développement d’un lien social.

L’atout supplémentaire est qu’elle permet aussi de conserver un lien avec les enfants du pays éloignés ou expatriés.

Les webradios peuvent donc incarner un trait d’union territorial, et il est majeur pour notre société et ses populations de poursuivre le désenclavement numérique des territoires pour réduire cette fracture entre zones rurales et grands pôles urbains.

Quoi de mieux qu’un exemple de webradio ?

À la demande de France Télévision, Saooti a mis en place en 2018 la webradio du Maroni pour Guyane 1ère : Radio Mi Lobi. L’objectif est de réaliser un maillage radiophonique dans les zones les moins accessibles le long du fleuve, en créant un réseau d’animateurs-correspondants. La philosophie de cette wikiradio 100% cloud se prête donc pleinement à cet usage en favorisant la diffusion en direct depuis n’importe quel secteur du Maroni, grâce à une solution web par satellite et à un coût de production sans comparaison avec le déploiement d’un réseau hertzien.

Si vous souhaitez, vous aussi, lancer votre webradio, contactez-nous et consultez cette page pour en savoir plus.

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